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Polémiques scientifiques

Les opinions qui sont développées sur ce site ne représentent que mes convictions personnelles et, n'engagent en aucun cas ni l'Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II) ni le CNRS auxquels je suis rattaché pour mes travaux d'enseignement et de recherche.

Les media et  une majorité de scientifiques soutiennent des thèses sur les différents thèmes mentionnés dans cette section. Les informations n'allant pas dans le sens de ce qui est politiquement correct sont systématiquement exclues, ridiculisées ou pire ceux qui les tiennent sont discrédités. Les interprétations qui vont dans un autre sens que celui de la théorie officiellement acceptée ne peuvent pas être publiés et en conséquence passer dans la presse grand public. Dans cette partie nous réexaminons certaines des idées reçues, et essayons de montrer qu'il est nécessaire de faire soi-même sa propre enquête pour ne pas être à la merci des décisions d'autres personnes dont les intérêts ne sont pas les nôtres.

 
 

Le réchauffement climatique et l'effet de serre

 
     

 

Qu'est ce que l'effet de serre ?
L'origine du gaz carbonique
Le réchauffement climatique
L'origine du réchauffement
Prévoir le climat
L'utilité du problème de l'effet de serre
Les opinions changeantes des scientifiques
La perception de la pollution comme étant due à l'effet de serre
La perception du changement climatique
Les craintes antérieures
Les prévisions du passé
Culpabilité
Collusion politique, media et science
Côté religieux
La solution ?
Article de Claude Allègre
 
Le trou d'ozone
  Qu'est ce que l'ozone?
Qu'est ce que le trou d'ozone?
Histoire du trou d'ozone
Trou d'ozone et cancers
Le trou d'ozone ne se bouche pas
Les causes du trou d'ozone
Conclusion
 
Les énergies fossiles
Qu'en est-il des réserves?
 
L'hydrogène
 

La production d'hydrogène
Le stockage d'hydrogène
Les risques d'explosion accidentels et terroristes

 

   

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Le réchauffement climatique et l'effet de serre


A première vue, le  sujet n'est pas controversé. L'opinion publique est persuadée que la communauté scientifique est unanime sur le réchauffement climatique, et surtout ses causes. Le message véhiculé par l'ensemble des media est que le réchauffement de la terre est un phénomène anormal dont les comportements humains en sont responsables. Les prédictions des scientifiques sont un réchauffement de plusieurs degrés en un siècle, des catastrophes climatiques, et la mise en danger de nombreuses populations en divers endroits du globe à cause de la remontée des eaux.

Néanmoins, cette description apocalyptique n'est pas une réalité. Ce n'est qu'une hypothèse. Ce qui est effectivement observé c'est l'augmentation de la température du globe depuis deux siècles. Ceci coïncide avec le début de l'ère industrielle, et de l'augmentation de la production de gaz carbonique accusé de créer cet effet de serre.


Qu'est ce que l'effet de serre ?
Le soleil apporte la chaleur à la terre par sa lumière composée de la lumière visible, mais aussi de lumières invisibles à nos yeux que sont les infrarouges et l'ultraviolet. La terre se réchauffe sous l'effet de ce rayonnement et réémet de la lumière infrarouge de plus grande longueur d'onde rayonnée à l'extérieur. Une partie de cette lumière est absorbée par des gaz contenus dans l'atmosphère comme le gaz carbonique, mais aussi le méthane, et la vapeur d'eau. C'est cet effet qui permet à la terre d'être plus chaude que si elle n'avait pas d'atmosphère. Si la surface de la terre se comportait comme un miroir parfait, toute la lumière reçue provenant du soleil serait réémise vers l'espace, et la température de la terre serait bien plus basse. D'ailleurs, la planète Vénus qui a une atmosphère bien plus dense que la notre a un effet de serre beaucoup plus important et la température à sa surface est supérieure à 400°C. Par contre la Lune qui est à la même distance du soleil que la Terre n'ayant pas d'atmosphère est beaucoup plus froide, avec une température au sol qui varie énormément entre le jour et la nuit.

L'origine du gaz carbonique
Il est produit par la combustion du bois, des moteurs thermiques à essence, diesel ou gaz, mais aussi par notre respiration. Les plantes absorbent le gaz carbonique et produisent de l'oxygène, tandis que les hommes et les animaux font l'inverse, ils brûlent les composés organiques à base de carbone et produisent le gaz carbonique. C'est ce mécanisme de combustion qui produit de l'énergie.

Le réchauffement climatique
Le climat sur la terre a continuellement changé, et c'est un leurre de croire que l'on peut stabiliser le climat. Depuis sa naissance la terre a vécu de grands changements climatiques que l'on ne peut absolument pas attribuer à l'espèce humaine, c'était bien avant qu'elle n'apparaisse sur la planète. Sans remonter aux époques lointaines de la genèse de la terre qui ont vu des bouleversements climatiques très importants, plus récemment le climat a connu des changements importants.

En remontant le temps, à partir des années 1940 nous avons vécu un refroidissement, ce qui faisait dire aux scientifiques des années 1970 que la terre se refroidissait, et que l'on entrait dans une ère glacière. Quelques siècles auparavant à l'époque de Louis XIV, l'Europe a connu une période très froide qui a correspondu à ce que l'on a appelé le mini âge glacière. A cette époque on a pu traverser la Seine à pied à cause du gel.  Cela a été une des raisons de la révolution française de 1789. A cause du climat plus froid, les récoltes ont été plus mauvaises, et le peuple avait faim.  Plus en arrière au début du deuxième millénaire, nous avons vécu une période très chaude. C'est à cette époque que les Vikings sont allés peupler le Groenland, qui était une terre verte (Green Land). Nous voyons donc que le climat change, et même rapidement.

L'origine du réchauffement
En réalité personne ne sait réellement ce qui se passe. On a observé que la quantité de gaz carbonique augmente, mais on est bien incapable de dire qu'elle est l'importance de cet action sur le climat de manière certaine. De nombreux facteurs influencent le climat, et il est très difficile de faire la part des choses. Voici un rappel de quelques uns de ces paramètres :

a)  L'effet de serre est dû non seulement au gaz carbonique, mais aussi au méthane, à la vapeur d'eau et à d'autres gaz. On connaît bien le problème du  premier gaz, par contre on ne sait pas comment traiter le deuxième. Le méthane est produit par les marécages, la putréfaction, la digestion (les fameux pets des vaches!), et les fuites dans les pipelines au cours de leur transport.  Il n'y a pas de solution facile à cela, et on n'en entend pas beaucoup parler. Lorsque la terre se réchauffe, l'évaporation de l'eau devient plus importante, et ainsi d'une part l'atmosphère se charge en vapeur d'eau qui amplifie l'effet de serre, mais aussi d'autre part il y a formation de nuages qui réfléchissent les rayons du soleil, et diminuent donc la quantité de rayonnement solaire qui atteint la terre, ce qui a pour effet un refroidissement.

b) Des profondeurs de la terre nous viennent toutes sortes de gaz qui produisent de l'effet de serre et qui ne sont pas d'origine humaine. Il y a des sources sous marines de méthane, les volcans crachent des quantités gigantesques de gaz carbonique. Ces gaz contribuent à l'effet de serre, mais de manière très peu connue, et difficilement modélisable à l'heure actuelle.

c) La terre possède un champ magnétique dirigé Nord - Sud, quasiment parallèle à l'axe des pôles. On sait que dans le passé ce champ magnétique a changé de sens, c'est à dire que le pôle nord magnétique s'est trouvé au pôle sud. Ces variations de champ magnétique se produisent de manière assez aléatoire. Ce champ magnétique joue un rôle important sur le climat. Au moment de ces changements de sens du champ magnétique terrestre, le climat est affecté. Il semble que nous soyons dans une période de changement de cet axe. Dans quelques milliers d'années le pôle nord magnétique sera au pôle sud. En attendant cela perturbe le climat.

d) Evidemment le soleil joue un rôle primordial sur notre climat. Une petite variation de son activité crée un déséquilibre sur notre planète. On a observé que le soleil avait une activité qui suivait un cycle de onze années. Des tâches sombres apparaissent et disparaissent avec cette périodicité. Or depuis trois siècles le nombre de tâches solaires n'a cessé d'augmenter en même temps que la température terrestre. Par ailleurs le soleil n'est pas comme une ampoule électrique qui fournit une quantité de lumière constante. C'est plutôt comme un tube néon qui fluctue. Ces fluctuations, même relativement faibles ont un effet sur terre.

Prévoir le climat
Le climat est d'une complexité extrême. Il fait intervenir un très grand nombre de paramètres: l'atmosphère, les terres et les océans. Ces trois parties sont chacune interdépendantes les unes des autres. Les gaz contenus dans l'air se dissolvent dans les océans, la chaleur de la terre ou de l'eau se communique à l'air et inversement. Chaque fois qu'il y a échange, la difficulté est de calculer les vitesses auxquelles ces échanges se font. Pour cela les scientifiques ont besoin de coefficients qu'ils ne connaissent pas, et qu'ils évaluent. Par exemple on ne sait pas à quelle vitesse le gaz carbonique de l'air se dissous dans les océans. C'est pourtant un paramètre important, puisqu'il va déterminer la quantité de gaz carbonique restant dans l'atmosphère.

Avoir l'audace de faire des prédictions à cent ans relève de la loterie. D'ailleurs les modèles donnent des résultats très différents. Par exemple un réchauffement de 1,5 à 6 degrés. C'est une très grande incertitude qui jette des doutes sur leur validité, et qui ne fait que traduire notre incapacité à faire des prévisions.

L'utilité du problème de l'effet de serre
Qui a intérêt à ce que le réchauffement climatique soit d'origine humaine? Cette question est très importante, car il est intéressant de savoir à qui profite cette démarche. On trouve immédiatement deux groupes de pression qui tirent avantage de cette théorie. 

D'une part les "écologistes intégristes", partisans de la diminution de notre niveau de vie. Ils sont devenus les extrémistes religieux laïques de notre époque. Il est intéressant de remarquer qu'ils ne soutiennent pas la fusion froide, alors que c'est une des  formes d'énergie les plus propres qui soient. Cette  source d'énergie quasi inépuisable les inquiète, car cela risquerait de donner à l'homme les moyens d'épuiser les ressources de  la terre. Ces "écologistes intégristes" préfèrent des moyens plus limitatifs, les sources d'énergie non concentrées telles que le solaire ou l'éolien. Heureusement, la grande majorité des écologistes ne suit pas cette voie, et attendent impatiemment une nouvelle source d'énergie propre. Malheureusement ce sont les "écologistes intégristes"qui sont les porte paroles de l'ensemble des écologistes.

D'autre part les défenseurs du nucléaire ont tout intérêt à soutenir que cette source d'énergie ne crée pas de gaz à effet de serre. Il n'y d'ailleurs qu'à voir les publicités faites dans ce sens pour comprendre à quel point l'industrie nucléaire soutient la lutte contre la production de gaz carbonique.

Les opinions changeantes des scientifiques
A la fin des années soixante ils nous promettaient une fin du monde avec une grande glaciation. Maintenant c'est l'inverse la terre se réchauffe! Ces changement s d'opinion ne tiennent pas au hasard. En effet dans les années 1940 on a assisté à une période de refroidissement, rappelez vous l'action de l'abbé Pierre en 1954 à la suite d'un hiver très rigoureux. C'était donc une extrapolation de cette tendance au refroidissement qui faisait penser que nous entrions dans une ère glacière. A l'époque personne ne parlait d'effet de serre, alors que le gaz carbonique était déjà bien présent dans l'atmosphère. Plus tard l'effet de serre est apparu et son cortège de décisions politiques.

La perception de la pollution comme étant due à l'effet de serre
Nous sommes tous témoins de la pollution qui règne dans nos villes, et il est certain qu'elle gâche notre vie de manière grave par les odeurs et surtout les conséquences médicales : maladies chroniques, allergies etc. Mais inconsciemment nous associons pollution et réchauffement climatique, alors que le gaz carbonique est totalement inoffensif, c'est un gaz neutre qui ne réagit chimiquement avec rien d'autre.

La perception du changement climatique
Dire que le temps se dégrade, qu'il n'y a plus d'été, ou plus de saisons sont des phrases que nous avons tous entendus depuis toujours. Cela n'a rien de nouveau. Plusieurs raisons expliquent cette perception biaisée du climat :

a) Les météorologues parlent de températures normales c' est une grave erreur, il n'y a pas de température normale, il n'y a que des moyennes, et d'ailleurs calculées que depuis environ un peu plus d'un siècle. On devrait parler de moyennes
b) Les moyennes sont celles de températures mesurées dans des villes, alors que celles-ci ont énormément changé au cours des quelques dernières dizaines d'années: beaucoup de voitures qui réchauffent l'air, en hiver le chauffage des habitations, en été la climatisation. Pour pouvoir comparer des températures mesurées au même lieu, mais un siècleplus tard,des coefficients de correction sont appliqués, mais avec quelle précision?
c)  Avec l'âge nous devenons plus sensibles à la chaleur, et comme nous comparons à notre jeunesse, nous avons l'impression qu'il fait plus chaud. Les enfants n'ont pas souffert de la canicule de l'été 2003, se sont les personnes âgées et les nouveaux nés qui ont étés affectés. Dans les temps anciens la mortalité était très élevée dans ces deux catégories de population.
d) Nous vivons au rythme des vacances scolaires, dont les dates sont fixées par le gouvernement.  Par contre le climat fait ce qu'il veut, et la neige ne tombe pas forcément au moment des vacances de février. Il ne fait pas nécessairement beau au mois d'août quand nous sommes en vacances.

Les craintes antérieures
Sans aller aussi loin dans le passé où on faisait des sacrifices humains pour plaire au dieu de la pluie,  au Moyen Age on a brûlé des sorcières parce qu'elles détraquaient le climat. Plus récemment, on a accusé les bombes atomiques puis les fusées, et récemment le concorde. C'est une tendance de l'homme d'essayer de trouver un coupable même s'il n'y en a pas.

Les prévisions du passé
Puisqu'on ne peut pas se projeter dans l'avenir et se demander ce qui va advenir de notre planète, on peut à la place regarder ce que dans le passé il avait été prévu, et qui ne s'est pas produit à cause de changements importants.
A la fin du XIXème siècle, il avait été prédit qu'à Paris, si la circulation des voitures à chevaux augmentait dans les proportions qui se produisaient, on aurait bientôt  20 centimètres de crottes  de chevaux dans les rues. Il n'en a rien été, l'automobile a remplacé les voitures à chevaux, et ce problème a disparu de lui même.
De nouvelles technologies pourront éliminer les dégagements de gaz carbonique,et rendre ce problème caduque.

Culpabilité
Cette campagne sur l'implication de l'homme dans l'effet de serre n'est pas sans rappeler celle de notre civilisation judéo-chrétienne qui a mis l'accent sur le péché originel et le sacrifice du Christ, mort pour nos péchés présents et à venir. Nous devons nous sentir coupables et responsables, alors que ce n'est pas le cas en ce qui concerne le réchauffement climatique. Nous le sommes pour de nombreuses autres causes, mais pas celle là.

Collusion politique, media et science
Il est intéressant de remarquer que les politiques se sont emparés de ce problème écologique avec enthousiasme. Ils le font d'autant mieux que les échéances sont lointaines, et que personne vivant aujourd'hui ne sera là pour leur donner raison ou tord. Les media, à la recherche de titres alléchants pour vendre leurs produits s'intéressent également à ce thème. Les scientifiques dont les ressources financières dépendent du bon vouloir des politiques ont intérêt de manière consciente ou non à favoriser cette peur. Le résultat de cet engrenage est que le problème devient de plus en plus grave et urgent. La très grande majorité des personnes ne peut pas étudier en détail le phénomène, et accepte ce qui est écrit dans les journaux. Les quelques interventions jetant le doute, comme celui de Claude Allègre ne font pas long feu.

Côté religieux
Il est intéressant de noter que les media communiquent largement sur le côté apocalyptique du réchauffement planétaire. La terre se réchauffe, des zones entières seront inondées, des îles vont disparaître. On nous annonce des catastrophes plus grandes les unes que les autres. Il fera plus chaud en été, plus froid en hiver.

La solution ?
En conclusion, nous ne savons pas s'il y a réellement un réchauffement climatique, et s'il y en a un nous ne savons pas l'importance réelle de l'homme dans ce processus. Ce que nous devons faire, c'est lutter contre la pollution qui elle est bien réelle, et cause de réels problèmes maintenant.  Ce faisant, nous ferons baisser les émissions de gaz carbonique de manière naturelle. Il est urgent d'attendre. Dans le paragraphe suivant se trouve un article de Claude Allègre, physicien, ancien ministre qui met en doute le rôle prépondérant du gaz carbonique dans le réchauffement planétaire. De nombreux autres scientifiques ont les mêmes idées, mais personne ne les écoute. Ils ne sont pas politiquement corrects. Au lieu d'essayer de résoudre un problème quasiment impossible à faire, nous devrions nous occuper des vrais drames qui se déroulent aujourd'hui devant nous. L'espèce humaine s'est toujours adaptée à des changements bien plus importants. Il n'y a aucune raison que nous ne soyons pas capables de faire aussi bien aujourd'hui.

 

Article de Claude Allègre dans le journal "Le Monde" daté du 26 octobre 2006
A-t-on le droit d'émettre des doutes sur une théorie scientifique "officielle", estampillée par les médias et les politiques ? A partir des années 1980, un groupe de scientifiques a défendu l'idée que l'augmentation de la teneur en gaz carbonique dans l'atmosphère allait conduire à un réchauffement généralisé du climat de la Terre, à partir d'un mécanisme physique bien connu, l'effet de serre. C'est-à-dire l'absorption par certaines molécules, dont le CO2, mais aussi l'eau et le méthane, des rayons infrarouges émis par la Terre chauffée par le Soleil.

Ce groupe de scientifiques s'est organisé à l'échelon international sous l'égide des Nations unies pour rédiger des rapports officiels et promouvoir la recherche en climatologie. Sous-jacente à cette démarche, l'idée que l'homme est coupable et que nous courons à la catastrophe planétaire. Aujourd'hui, la climatologie est devenue une science à la mode, et ses budgets de recherche ont été multipliés par des facteurs importants (sans doute presque 10 aux Etats-Unis). Du point de vue médiatique et politique, cette théorie est devenue pour certains une certitude, une vérité incontestable.

L'idée de réunir des experts pour connaître l'état de la science et permettre ensuite aux politiques de décider paraît logique. Malheureusement, lorsqu'on se trouve dans un domaine où la science est en pleine évolution, où les découvertes se succèdent, où rien n'est simple, les interprétations sont variées, et variables. La "vérité" scientifique - si tant est que cette expression ait un sens - ne s'établit que petit à petit, disons après une génération. La science est un processus de démocratie différée ! Or, aujourd'hui, on assiste à la mise en place d'un consensus s'appliquant à tout, à tous, et tout de suite !

Tous les quatre ans, un premier panel international de scientifiques réalise un premier rapport. Celui-ci est transmis à un second panel composé de représentants des gouvernements (certains sont scientifiques, d'autres non) qui établit le consensus sur un scénario. Le premier rapport, très volumineux, contient des points de vue assez nuancés, mais il n'est guère lu. C'est le second rapport, plus court, plus politique, plus affirmatif, qui devient de fait la vérité officielle. On imagine les effets de la même procédure appliquée aux OGM ou aux cellules souches !

Cette manière de faire ressemble à celle qui eut lieu autrefois dans certains régimes et qu'on ne veut pas revoir dans le monde libre. L'épisode actuel n'est qu'une petite manifestation de cette pratique de dictature intellectuelle.

On nous dit que 99 % des scientifiques sont d'accord ! C'est faux. Quatre-vingts scientifiques canadiens, dont beaucoup de spécialistes du climat, ont écrit au premier ministre pour le mettre en garde contre le prétendu consensus. En France, des scientifiques et ingénieurs m'écrivent pour dire que, mettant en doute la vérité officielle, ils ont été empêchés de s'exprimer. Enfin, l'article publié dans le Wall Street Journal du 12 avril, "Climat de peur", écrit par l'un des plus grands météorologues mondiaux, professeur au MIT, Richard Lindzen, raconte comment des scientifiques de talent ont perdu leur poste pour avoir contesté la vérité officielle, et comment d'autres ont perdu leurs moyens de recherche. Il ne parle pas de la campagne de calomnie que l'on a orchestrée pour le salir, l'accusant d'être à la solde des compagnies pétrolières, ce qui est infâme !

Heureusement, en France, on n'en est pas encore là ! Alors pourquoi ces réactions violentes face à mes doutes et mes questions ? Ces mêmes attaques que la médecine développait contre le chimiste Pasteur, ou que les géologues développaient contre le climatologue Wegener !

La raison de tout ce tintamarre est la peur. Car plus les recherches climatologiques avancent, plus la vérité officielle apparaît fragile. L'eau est le principal agent de l'effet de serre, 80 fois plus abondant que le CO2 dans l'atmosphère, or on arrive difficilement à modéliser le cycle de l'eau, notamment parce qu'il est difficile de modéliser les nuages, de déterminer la proportion de cirrus (qui contribuent à réchauffer) et celle de stratus (qui refroidissent). Le rôle des poussières naturelles, industrielles et agricoles est également mal compris, notamment dans la nucléation des nuages. De la même façon, on constate que les teneurs en composés soufrés dans l'atmosphère ont décru depuis trente ans, mais on connaît mal leur rôle, alors qu'ils sont des agents potentiels de refroidissement. Il apparaît aussi que le rôle du Soleil a été sous-estimé. Sans parler des effets possibles du rayonnement cosmique galactique, comme viennent de le proposer, avec expériences à l'appui, des scientifiques danois.

Mon collègue Le Treut lui-même soulignait dans son discours devant les cinq Académies (Le Monde du 25 octobre) combien les modèles étaient entachés d'incertitudes. Ce qui est positif dans tout cela, c'est que l'Académie des sciences va organiser un débat contradictoire sur le sujet. Pour la première fois, il sera possible de comparer les opinions des uns et des autres. Ce débat entre scientifiques, et devant les autres membres de l'Académie, permettra dans la sérénité d'établir non pas la vérité, mais l'état des lieux. Ensuite, publication à l'appui, chacun pourra juger.

J'ai connu des combats semblables lorsque, avec quelques collègues, je défendais la théorie de la tectonique des plaques, en France, au début des années 1970, face à une communauté scientifique majoritairement hostile. Je fus calomnié, accusé par certains d'être un agent de la CIA chargé de propager une théorie américaine d'autant plus qu'en même temps j'incitais les Français à publier en anglais dans les revues internationales ! Plus tard, j'ai défendu le rôle indispensable des observatoires volcanologiques pour prévoir les éruptions, plutôt que le secours des "gourous". J'ai mené d'autres combats dans ma spécialité, souvent seul ou presque, critiqué un jour, honoré dix ans après. J'ai donc une certaine habitude de lutter contre les majorités et de m'opposer aux "consensus", et je sais qu'historiquement la science n'a fait de grand progrès qu'à travers de grands débats. Je sais aussi que je peux avoir tort, et je n'aurai dans ce cas aucune peine à changer d'avis, mais je suis sûr que le doute est par essence porteur de progrès.
Mais que personne ne se méprenne, je ne suis nullement un défenseur du productivisme. Je sais que l'homme malmène la planète, je sais que l'eau est un problème, que le CO2 acidifie l'océan, que la biodiversité est menacée, qu'il faut modifier nos pratiques, économiser la planète, respecter la Nature. Je dis, simplement, ne nous trompons pas de combat et prenons les mesures appropriées.

Je revendique haut et fort l'écologie réparatrice par opposition à l'écologie dénonciatrice. Pour pratiquer la première, il faut séparer les problèmes et les résoudre un à un. Comme on l'a fait pour le plomb dans l'atmosphère, les chlorofluorocarbones pour la couche d'ozone, les composés soufrés pour les pluies acides, etc. Dans l'écologie dénonciatrice, on mélange tout : le réchauffement climatique, la biodiversité, la pollution des villes, la population mondiale, l'assèchement de la mer d'Aral, etc. Avec comme résultat de susciter la peur... et de ne finalement rien résoudre, écrasé par l'immensité des défis.

Je revendique le droit de dire que j'émets des doutes sur le fait que le gaz carbonique est le principal responsable du changement climatique. Horreur, au pays de Descartes, je revendique le droit au doute !

Climat : polémique entre académiciens

CAROLINE DE MALET.

 Publié dans le Figaro le 14 mars 2007

Actualisé le 14 mars 2007 : 07h40

» qui nient l'origine humaine du réchauffement.

LA FOIRE d'empoigne tant redoutée n'a finalement pas eu lieu. Car ce qui, à l'origine, devait être un débat opposant Claude Allègre, un des chefs de file des « sceptiques » sur le changement climatique en France, et ses contradicteurs, n'en a pas été un. L'idée, lancée en décembre à la suite de la polémique née des déclarations tonitruantes de l'ancien ministre - il avait nié, dans L'Express, le caractère anthropique (dû aux activités humaines) du réchauffement climatique -, a finalement pris une forme quelque peu différente. Hier, dans la grande salle des Séances de l'Institut de France, l'Académie des sciences a organisé une « conférence-débat » consacrée au climat, au cours de laquelle les uns et les autres ont exposé leurs positions, suivie d'une « discussion générale ».

Le grand absent de cette réunion était Claude Allègre lui-même. Mais elle était animée par un de ses proches, Vincent Courtillot, directeur de l'Institut de physique du globe (IPGP), auquel l'ancien ministre appartient, et Bernard Tissot (défenseur du consensus actuel), afin de respecter un certain équilibre entre « ceux qui croient au ciel avec un G au début et un C à la fin et les autres » (le Giec, le groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat), selon le bon mot de Vincent Courtillot.

Le sujet a attiré du monde, de la présidente du CNRS à une RMiste, ravie de se trouver assise sous le buste de Racine, en passant par des étudiants. De fait, après avoir lancé l'idée de ce débat, l'Académie a craint que la tonalité polémique des propos tenus par Claude Allègre ne rejaillisse négativement sur son image. Aussi les choses ont-elles été quelque peu balisées. Une première journée de préparation, organisée à huis clos, a eu lieu la semaine dernière, lundi 5 mars. Les nombreux orateurs ont répondu aux questions, transmises par écrit, seulement en fin de journée.

Fiabilité des modèles

« Nous souhaitons tous que les choses ne s'enveniment pas », confiait avant le débat d'hier Jean-Louis Le Mouël, de l'Académie et de l'IPGP. Le nombre d'exposés précédant la discussion a été limité à trois. On s'étonne simplement que les orateurs « sceptiques » représentés au cours de ces deux débats appartiennent en majorité à l'IPGP : Allègre, Courtillot, Le Mouël et Fluteau.

Sur le fond, chacun a pu se forger sa propre opinion. « Une des questions centrales est le degré de fiabilité des modèles climatiques », expose Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences. Hervé Le Treut, membre de l'Académie et du Giec, a longuement expliqué les améliorations passées de ces modèles et celles qui restent à faire.

Deuxième principale pomme de discorde : l'origine du réchauffement. Jean-Louis Le Mouël a représenté la voie des « sceptiques », mettant en avant le rôle des variations d'activité du soleil, du volcanisme, des rayons cosmiques ou du magnétisme, plutôt que les variations de CO2 d'origine humaine, pour expliquer les variations de température. Édouard Bard, professeur au Collège de France (CNRS-Cerege), a, de façon très convaincante, répondu point par point à ces arguments.

Puis, au cours de la discussion, les questions ont fusé. Pourquoi le Groenland était-il vert jusqu'au milieu du XVe siècle et aujourd'hui recouvert de glace ? Une météorologue de Paris-VI s'interroge : « Pourquoi les sceptiques croient-ils autant à 1/6e de watt par mètre carré dû à l'effet du soleil et mettent-ils tant en doute 2,4 watts par mètre carré dus à l'effet du CO2 ? » Hervé Le Treut, qui s'est montré ouvert à la discussion, réfute pourtant les arguments de ces derniers. « L'unanimisme de la communauté scientifique et notamment du Giec mérite éventuellement qu'on s'y attarde. Car, sur le fond, il faut être très ouvert. Mais je constate que les arguments avancés ne remettent rien en cause. » Or, pour lui, la charge de la preuve incombe désormais aux sceptiques. Marie-Lise Chanin, membre de l'Académie, surenchérit : « Je suis très gênée par le fait qu'il existe une compétition entre les causes an­thropiques du réchauffement et l'effet du rayonnement solaire. Les deux coexistent. »

« Ce débat était d'une très ­bonne tenue et je trouve cela très important que la communauté scientifique débatte de ce thème », a estimé la présidente du CNRS, Catherine Bréchignac, à l'issue de ce débat. On regrettera cependant qu'il se soit focalisé sur quelques thèmes assez restrictifs, tournant largement autour de l'activité solaire. Mais, comme a conclu Vincent Courtillot, « il existe une vision très largement minoritaire ; il est important qu'elle puisse s'exprimer ».

 

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Le trou d'ozone

 

En 1987 le protocole de Montréal a été signé par de nombreux pays pour interdire l'utilisation des Chloro-Fluoro-Carbones communément appelés CFC, et soupçonnés de contribuer à la destruction de la couche d'ozone. Cependant malgré les prédictions des scientifiques, le trou d'ozone n'a cessé de croître, et il a battu tous les records en 2006.  Nous regardons dans cette section quels sont les enjeux de ces décisions.

Qu'est ce que l'ozone?
L'ozone est une molécule comprenant trois atomes d'oxygène au lieu de deux pour le gaz oxygène ordinaire présent dans l'atmosphère. C'est une molécule qui se crée en altitude sous l'effet du rayonnement solaire. L'ozone a la particularité d'absorber le rayonnement ultraviolet.

Qu'est ce que  le "trou d'ozone"?
La couche d'ozone a diminué de 3% en moyenne sur la terre entre la période 1997-2001 et les années précédentes. Ce qui est appelé le "trou d'ozone" concerne la diminution périodique de l'épaisseur de cette couche au-dessus de l'Antarctique à chaque printemps. Sous l'effet des rayonnements solaires, cette couche s'épaissit et s'amincit régulièrement avec les saisons.


                        

L'image ci-dessus montre le trou d'ozone au-dessus de l'Antarctique en 2006, 
au moment où il était le plus grand.

Histoire du trou d'ozone
La diminution de la couche d'ozone est apparue aux Etats-Unis dans les années soixante par les critiques des projets d'avion commerciaux supersoniques. Les avions supersoniques volant à haute altitude ont étés accusés de produire une diminution de la couche d'ozone. Les américains ayant  abandonné leur projet, la critique d'outre atlantique s'est concentrée sur le Concorde. C'est une raison pour laquelle la France pendant longtemps s'est opposée à cette thèse en accusant les américains de vouloir éliminer le Concorde. Après le quasi arrêt du développement des avions supersoniques l'accent a été mis sur les CFC.

Trou d'ozone et cancers
Les rayonnements ultraviolets sont à la fois bénéfiques pour notre santé, mais à trop forte dose, peuvent créer des cancers de la peau. L'ozone a pour effet de limiter la quantité de rayonnement qui atteins la surface terrestre. Depuis quelques années il est rapporté une augmentation de mélanomes de la peau en Australie. On constate sur l'image ci-dessus que le trou d'ozone se situe au niveau du pôle sud, et ne touche absolument pas l'Australie qui est situé bien plus au nord. Or la baisse d'ozone moyenne sur terre n'est que de 6% en deux décennies. Il est donc peu probable que ce soit cette diminution qui soit responsable des cancers de la peau. Il est probable que c'est plutôt le fait que l'on se met de plus en plus longtemps au soleil, et que la population de l'Australie est en majorité originaire de Grande Bretagne, pays où les habitants ont une peau très sensible au soleil.

Le trou d'ozone ne se bouche pas
Alors que depuis bientôt 30 ans des mesures ont été prises au niveau mondial pour éliminer les CFC, le trou d'ozone n'a pas disparu, bien au contraire, en 2006, il vient de battre tous les records, il n'a jamais été aussi grand.

Les causes du trou d'ozone
Effectivement les CFC et d'autres gaz ont un effet sur la destruction de l'ozone, mais d'autres facteurs rentrent en ligne de compte, en particulier la température de la stratosphère au dessus de l'antarctique et le rayonnement solaire. Nous manquons certainement de données sur les périodes anciennes, car les mesures actuelles sont réalisées grâce aux satellites qui n'existaient pas à ces époques.

Conclusion
 

 

 

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Les énergies fossiles


En 1973, une grave crise énergétique s'est produite. A la suite de la guerre du Kippour, les pays producteurs de pétrole ont baissé leur production et ont augmenté leurs prix. Ceci a entraîné une grave crise énergétique, principalement dans les pays occidentaux. Alors que la cause de cette évolution brutale du prix du baril de pétrole était d'origine politique, le message est passé que nous entrions dans une période de pénurie énergétique. C'est à la suite de cette crise que la France a décidé d'assurer son indépendance énergétique en construisant un grand nombre de centrale nucléaire. Les informations qui nous étaient diffusées à cette époque étaient clairs. Dans vingt ans nous n'aurons plus de pétrole! Nous en avons toujours.

Le message aujourd'hui est le même: les réserves sont limitées, et dans vingt ans nous n'aurons plus de pétrole. Quelques années plus tard nous n'aurons plus de gaz. Ce qui est important de comprendre, c'est que le prix du pétrole ne dépend pas du fait qu'il y en a plus ou moins, mais des politiques choisies par les gouvernements des pays producteurs et les compagnies pétrolières. Par ailleurs, en particulier en France, les taxes représentent plus de 70% du prix de l'essence à la pompe. En réalité l'énergie n'est pas chère par elle-même, elle est le jouet des trois facteurs mentionnés ci-dessus: les pays producteurs, les compagnies et les gouvernements.

Cette idée que dans vingt ans nous n"aurons plus de pétrole est irréaliste. S'il y a une baisse de la production à cause d'une demande trop forte, les prix vont certainement s'élever, mais simultanément d'autres gisement de pétrole qui jusqu'ici étaient trop chers à extraire ou à transporter. Par ailleurs d'autres formes d'énergie deviendront compétitives, telles que le gaz ou les énergies renouvelables: éolien, solaire, biomasse.

Qu'en est-il des réserves?
En réalité, personne ne sait vraiment combien de pétrole se trouve dans le sous-sol. On connaît à peu près les réserves connues, mais d'autres sources existent dans des lieux qui n'ont pas encore étés explorés, en particulier dans les profondeurs de l'océan, dans des zones qui au prix actuel du pétrole, ne valent pas la peine d'être explorés.

La terre dispose également d'énorme réserves de gaz,

Origine du gaz et du pétrole
Titan le satellite de Saturne a des océans de méthane

Notre économie est intimement liée à cette ressource, et nous n'avons que très peu d'options.
               

 

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L'hydrogène

Depuis quelques années, l'hydrogène est devenu la solution pour résoudre le problème de l' énergie. En effet cette option présente des avantages certains:

a) L'hydrogène est abondant, et quasi illimité, puisque produite à partir de l'eau.
b) La combustion de l'hydrogène produit de l'eau, et aucun gaz à effet de serre ou polluant.
c) Tous les pays du monde peuvent y avoir accès.

Cependant l'application de cette idée qui paraît très attrayante comporte de nombreux obstacles difficilement surmontables:

La production d'hydrogène
Il y a plusieurs manières de produire l'hydrogène:

a) La dissociation de la molécule d'eau H2O, en faisant passer un courant électrique dans de l'eau. Il se dégage de l'hydrogène à la cathode et de l'oxygène à l'anode (les bornes positives et négatives d'arrivée de courant). Avec cette méthode il faut de l'énergie électrique pour produire l'hydrogène qui doit provenir soit du pétrole soit du nucléaire soit de sources d'énergie renouvelables.
b) La deuxième méthode est celle de la dissociation thermique de la vapeur d'eau, où de la vapeur d'eau est chauffée à haute température et de ce fait se dissocie en hydrogène et oxygène. Pour atteindre les températures voulues il est envisagé d'utiliser les réacteurs nucléaires de quatrième génération
c) L'hydrogène peut être aussi obtenu par cracking de pétrole dans les centre de pétrochimie.

On voit qu'il y a trois solutions pratiques pour produire l'hydrogène : par le pétrole, le nucléaire ou les énergies renouvelables

Le stockage d'hydrogène
C'est un des problèmes les plus délicat à résoudre.

Les risques d'explosion accidentels et terroristes
 

 

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